Quand sous la chaleur du début d'après-midi, de jeunes musiciens se confrontent à un public encore peu rassasié de concerts, c'est à coup de masques d'oiseaux, de peinture colorée et de robe pastel. C'est sur la Scène de l'Industrie et c'est Lilly Wood & The Prick.

nullLes masques d'oiseaux, que pas mal de festivaliers ont déjà vissé sur leur tête, c'est pour la promo du mini-album "Lilly Who & The What ?". La fantaisie s'installe doucement alors que nos jeunes musiciens se dandinent sur scène, et notamment Nili la chanteuse, avec sa robe vert pastel où sont greffés des morceaux de carton, façon armure des Chevaliers du Zodiaque. Du côté du clavier et de la guitare, on retrouve également Ben, qui lui se la joue aussi Chevalier, mais seulement sur l'épaule droite. Ben & Nili sont accompagnés d'un batteur et d'un bassiste qui échangent volontiers leurs instruments et assurent le background pour nos deux oiseaux.

Niveau musique, c'est une petite pop jeune, mais sûre d'elle, qui émane de la scène. Un peu comme si l'électro des années 2000 s'était associée à la pop des années 80 pour nous insuffler un univers coloré, pétillant, naïf et clinquant. Clinquant et claquant, à coups de baguettes sur des casseroles, de chant au mégaphone, de samples de batterie et même de clarinette. Bref, chez Lilly Wood & The Prick, on aime tout mélanger et se perdre dans les expériences scéniques, malgré l'apparente timidité de la jeune chanteuse.

En dépit de la répétition des rythmes et des mélodies qui peinent à se démarquer, on sent la promesse d'une coloration permanente de la musique. Laissez-leur les années qu'ils méritent pour arroser leur musique de vos encouragements, et le Wood de Lilly poussera dans vos oreilles.

En attendant, sur scène, le final est pétillant, le public est conquis. Mission accomplie.

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