Accueilli dans le cadre du tremplin de Rock en Seine, le combo de fusion a su développer un set serré, rageur et... inspiré.

Quelles impressions suite à votre concert ?
C'est une bonne expérience, vu qu'une partie du public nous attendait. Difficile de jouer notre set en 30 minutes, mais notre chanteur a tout de même pu monter sur un des blocs et descendre dans la foule... Opération réussie.

Vous sentez le buzz qui s'empare de votre groupe ?
On sent les pièces d'un puzzle s'imbriquer. Il y a une dynamique, mais on garde la tête froide. Il ne faut pas oublier qu'il subsiste à 50% un facteur chance. Nous étions quatre amis et on espère que ça continuera longtemps en se professionnalisant. Nous sommes une famille et on se défend en tant que telle. On espère aller loin, mais pour les bonnes raisons...

En tant que que groupe de fusion, vous vous revendiquez plutôt rock ou hip-hop ?
Le cloisonnement relatif du hip-hop français fait que nous sommes estampillés rock, mais nous faisons en réalité un ping-pong entre les deux styles. On vient du funk, du groove, du reggae. J'aime l'expression de "hip-hop libéré", même si nos paroles n'ont pas de thématiques propres au rap classique. Aux auditeurs de définir notre style ! Si on nous demande 
« Vous faîtes quoi ? » D'habitude, nous répondons « On se fait plaisir ».

Comment procédez-vous alors pour la création des morceaux ?
Nous essayons d'être le moins marqué possible. L'identité se crée ensuite au fur et à mesure. Pas de plan business, ni de ligne directrice. D'ailleurs, nous ne connaissons pas l'orientation du nouvel album. Juste que nous avons la volonté d'évoluer. Les dernières scènes nous ont ouvert de nouveaux horizons. Et on ne joue pas ce qu'on veut, mais ce qu'on peut.

Justement, quels enseignements tirez-vous des derniers festivals ?
Nous savons que la progression des phrasés rap en chant influencera certainement les prochains morceaux. Nous sortons juste d'une résidence de trois semaines à Toulon où nous avons commencé à travailler ces parties. Ca fait deux ans que l'on joue les mêmes morceaux, c'est nous qui réclamons du neuf. Ah, et, juste une dernière chose :
« The Latitudz love you than Mickael Jackson like do ! »


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