Rencontre avec Little Dragon, groupe suédois multi-façettes, aussi à l'aise dans des collaborations prestigieuses (Gorillaz, entre autres) que pour ses propres compositions. Et c'est en pleine préparation de leur nouvel album qu'ils viennent retrouver le public français, quelques mois après un passage remarqué à la Maroquinerie.

Little DragonQuelle est votre première impression en arrivant à Rock en Seine ?
On est en pleine forme. Il fait chaud ! Ça va être une belle soirée, en espérant qu'il ne pleuve pas.

Pourriez-vous nous dire comment s'est formé le groupe ?
Nous nous sommes rencontrés au lycée, à Göteborg. Eric et Yukimi se sont rencontrés en premier à 13 ans en cours de sport ! Eric était déjà un très bon batteur. On traînait beaucoup, on écoutait beaucoup de hip-hop, musique qui était alors underground. Et puis Kate Bush, D'Angelo, d'autres choses... A seize ans, ça marque ! Nous tentions de trouver notre propre ton, même si ça pouvait être assez prétentieux. Pour revenir à aujourd'hui, nous aimons beaucoup Franck Ocean, même si Yukimi l'écoute en boucle sans arrêt !

Votre nouvel album sort cet automne, pourriez-vous nous en parler un peu ?
Nous sommes en studio, nous avançons lentement mais c'est un peu artisanal comme conception ! Nous avons beaucoup travaillé pour le concevoir, avec une grosse partie d'écriture chez nous. Nous essayons de ne pas nous répéter, de proposer quelque chose de nouveau. Cela ne fonctionne pas à chaque fois. Nous nous connaissons maintenant bien, et on veut éviter l'aspect trop artificiel.

Comment travaillez-vous ensemble ?
Nous suivons la voix, ce qui donne le ton. Pour le batteur, c'est ensuite plus facile de se caler sur l'ambiance, le rythme qui se crée. Ensemble, nous réglons l'harmonie, ajoutons quelques cordes... Et au final cela donne une chanson Little Dragon !

La musique suédoise aujourd'hui semble monter en puissance, avec toute la musique des pays nordiques (Of Monsters and men...). Qu'en pensez-vous ?
On le constate à l'occasion de notre tournée, beaucoup de jeunes groupes sont en train d'éclore. La Suède est un des pays exportateurs de musique les plus importants, même si les noms les plus connus sont encore ABBA ou Ace of Base. Nous en sommes très fiers, même si nous sommes encore plus connus à l'étranger que chez nous. Notre premier concert complet a été à Los Angeles ! Notre dernier concert en France était super. En concert ou en festival, même si ces derniers sont plus compliqués et moins faciles à préparer, c'est toujours génial pour nous.

Et si vous n'aviez pas été musiciens, qu'auriez-vous fait ?
Eric aurait sans doute été athlète, il aurait pu participer aux Jeux Olympiques. Et Yukimi aurait gagné sa vie comme pâtissière, elle est déjà très douée pour décorer les gâteaux !


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