FOULE.jpgLes portes s’ouvrent et laissent entrer une foule cosmopolite, surtout pressée d’agripper la barrière de la Grande Scène. Mot d’ordre : « J’y suis, j’y reste ».

Les pionniers ont prit leurs marques depuis quelques heures en plantant leurs tentes sur leur joli 4 m² dans le camping. Pour eux, le festival s’accompagnera d’un after (jusqu’à 4 heures du matin) animé par plusieurs DJs. Un festivalier d’origine israélienne, en plein tour d’Europe, fait partie de ceux-ci. Pourquoi est-il là ? : « J’ai vu l’annonce de l'arrivée de Björk et j’ai pris ma place. Je ne sais rien des autres groupes programmés ». Souhaitons à ce globe-trotter une belle étape parisienne.

Les Français représentent évidemment la majorité des spectateurs. Ils sont pour une bonne partie des habitués qui prennent plaisir à venir goûter à l’ambiance du festival. Le rock rime également avec Anglais, d’où la présence massive de cette population, venue d’outre Manche. Ils sont là car ils considèrent Rock en Seine « comme un festival qui rivalise avec ses cousins de Reading et Leeds ». L'autre raison de leur venue est bien sûr la ville de Paris (à dire avec l’accent de ces demoiselles « Paaarisse »).

Les jauges sont ouvertes, entre le premier entré sur le site, les premiers devant les scènes, les premiers à boire de la bière, les premiers à cogiter devant ces étranges personnages pixélisés…

Il n’y a plus qu’à attendre le premier accord pour enfin profiter de cette cinquième édition de Rock en Seine.

A vos marques, prêts…

 

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