Death in Vegas - Conférence de presse
Sept ans que l’on n’avait plus de nouvelles de Death In Vegas. Un mois avant le
retour du groupe dans les bacs, Rock en Seine va avoir la primeur de ses prochains morceaux.
Le duo mené par Richard Fearless a réservé un set-découverte aux spectateurs du festival : "La plupart des gens n’ont jamais entendu les morceaux que nous allons jouer ce
soir.” Une façon de dire que oui, du temps s’est écoulé depuis le très électronique "Satan’s Circus". Et que 2011 pourrait bien être l’année de la maturité pour ce groupe qui, bien avant
LCD Soundsystem et autres Radio 4, a injecté du rock dans les veines de la musique synthétique…
"Notre nouvel album me semble plus réfléchi. C’est un disque pur qui n’a eu à souffrir d’aucune pression de la part du label et sur lequel nous
avons pu passer beaucoup de temps. C’est un grand pas en avant sur le plan sonore et il est plus dense sur le plan du songwriting, les morceaux sont plus structurés. C’est
peut-être aussi dû au fait de vieillir…" résume Fearless, dans un effort visible pour analyser son propre cheminement créatif.
Son titre parle pour lui : "Trans-Love Energies", auquel a participé "un musicien pakistanais qui a travaillé avec
Tom Waits et Lou Reed" ainsi que Katie Stelmanis du "fantastique groupe canadien Austra" (qui jouera demain sur la Scène de l’Industrie) sera
"un album doux, qui grandit de façon progressive, moins frontal et direct que les précédents."
Plus à l’aise que jamais dans l’identité musicale du groupe qu’il a créé alors qu’il avait dix-neuf ans, Richard Sans Peur se refuse à en opposer les deux aspects et à la question "Le
concert de ce soir sera-t-il un concert de rock ou un concert électro ?", la réponse est sans appel : “Ce soir, ce sera un concert de musique
!”
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