Pour les connaisseurs, les Temper Trap existent depuis 2005 mais n'ont livré que deux pépites (plus un live), dont une dernière éponyme cette année. Un groupe qui prend son temps, donc, et c'était aussi le cas en cet fin d'après-midi.

The Temper TrapAvec un public conquis, les cinq Australiens ne se font pas désirer et lance le show dès les premières notes. Electro-rock, pop parfois, Dougy Mandagy et ses acolytes varient les tons pour mieux monter en puissance.

Difficile de ne pas fredonner les refrains qui se succèdent au son de la voix claire du chanteur, mais chaque titre semble se terminer sur une rupture de ton assez frustrante. Dommage, mais pas condamnable : le temps n'est pas extensible et si le groupe veut jouer, il faut enchaîner !

Temper Trap a maîtrisé totalement son set sans pour autant se livrer totalement. Un peu frustrant pour un groupe qui avait éveillé pas mal d'intérêt lors de son premier passage en 2010. Allez, ne soyons pas trop difficile, on a largement eu notre quota de sons, mais dans l'enchaînement des groupes de ce week-end très chargé, les gars de Temper Trap ont servi un show calculé au millimètre qui a su répondre aux attentes.

Sans dépasser son statut d'outsider de la soirée.

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