"Coupe Elvis", phalanges et cou tatoués, blouson en cuir, Richard Jones de Stereophonics a quelque chose d’intemporellement rock, une sorte d’évidence paisible qui perpétue une certaine tradition, celle des Beatles, de U2, d’un son taillé pour les stades. Précisément celui que le groupe a prévu pour Rock en Seine, histoire de rallier une foule qui dépasse les rangs de fans bataillant pour atteindre les barrières de sécurité…

47. Conférence de presse Stereophonics"Keep calm"…  Ils ont beau être potes avec Noel Gallagher, c’est sûr, ces brit rockers au cœur tendre, et surtout leur affable bassiste, ne réitèreront pas tout à l’heure le crêpage de tignasse houblonné de trop des deux frangins de Manchester.

"… and carry on". Dix-huit ans que le quatuor poursuit son bonhomme de chemin, façonnant ses petits tubes aux oignons, fédérateurs à souhait. Des hits, c’est bien ce que les Gallois ont mis dans leurs flight cases pour le concert qui aura lieu cette après-midi, à 16h55 sur la Grande Scène.  "Nous avons une ou deux chansons qui plaisent particulièrement bien au public français, explique le bassiste : "Not Up To You" et "Maybe Tomorrow". Mais aujourd’hui, nous ne pourrons jouer que quarante minutes alors nous essayons de garder l’énergie au maximum plutôt que de jouer des chansons douces". Exit donc "Not Up To You". On mise sur les cartons FM, aussi solides et massifs qu’un comptoir de pub de Cwmaman.

Pas de prise de risque, pas d’autre ambition que de remplir la pelouse et l’inonder de ses "Dakota", "Superman" et autres "Mister Writer". Pari gagnant si l’on en croit l’applaudimètre.


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