MINI-ROCK EN SEINE/ garderie rock

Eric Boulo, régisseur
6-10 ans, gratuit
De 14h à la fin des concerts adultes

Comment est venue l’idée de Mini-Rock en Seine ?
À l’origine, il y a un partenariat avec le conseil général des Hauts-de-Seine. Il existait déjà des initiatives similaires comme au Sonar (Barcelone / devenu un festival à part entière depuis), mais peu sous cette forme, déconnectée des parents. Le concept : une garderie qui n’en a pas l’image, avec la possibilité de ressentir les mêmes émotions que les parents. L’intérêt est de marier des aspects pédagogiques, ludiques, pratiques… et festifs !

Quelle est votre approche ?
La notion du jeu est omniprésente, même dans l’apprentissage. Exemple : le baby-foot est customisé avec des coiffures punks ! C’est ce qui fait notre force : en prendre plein les yeux et les oreilles, mais à l’échelle des enfants. Aujourd’hui, nous sommes quasiment complets sur les 3 jours et de plus en plus identifiés.

Qu’en pensent les enfants ?
Timides au début… Beaucoup moins après ! Une année, nous avons mêmes eu des Anglais : de véritables hooligans ! (Rires) Parfois, nous avons également des Australiens. Mieux : il y a des ados qui n’ont plus l’âge requis, mais qui veulent à tout prix revenir et qui, du coup, s’organisent des rencontres nostalgiques sur le site avec d’anciens pensionnaires…

Le programme en quelques mots…
Il est assez riche : concerts de groupes d’ados, d’anciens Avant Seine (Hey Hey My My, Cheveu…), une radio mini-rock, une boumette, la possibilité de recréer une mythique pochette de disque (avec costumes, décor en fond vert et possibilité de récupérer la photo), des démonstrations aux platines de Dj Grand Pamini (déguisé en ours !), l’initiation à la pratique instrumentale, une chorale de rock, la projection d’un documentaire, des contes…

Que sert-on au Bar rock ?
Des jus de fruits et du sirop… mais dans des coupes de champagne ! (Rires) Le reste est plutôt du grignotage. Souvent, les parents reviennent à l’heure du dîner pour prendre en charge le repas. L’année dernière, nous avons même fait un Apérorock avec dépeçage de peluches… Voyez, nous essayons d’être moins lisse que d’autres programmations jeune public. C’est un terrain vierge incroyable !

Est-ce que cela a fait naître des vocations ?
Et pas qu’une ! Il y en a qui se sont inscrits à l’école de musique de Boulogne (qui a une section rock avec un apprentissage loin du classicisme habituel), quand d’autres ont monté leur groupe… Qui sait, un jour nous réaliserons également un espace ado.

 

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