Cela fait 24 ans... Depuis la victoire de Yannick Noah à Rolland Garros, la France attend un nouveau grand champion... Les Nelson ont remporté au cours de l’année quelques tournois challengers et se sont qualifiés pour le grand chelem Rock en Seine. 

Récit de leurs impressions, après un match époustouflant.

La qualification pour Rock en Seine a-t-elle été une surprise pour vous ?

Le match le plus dur, lors des qualifications, fut le quart de final remporté face à Housse de Racket. Ca c’est joué en cinq set 6-3 / 3-6 / 7-6 / 6-7 / 6-1. Ensuite nous avons déroulé notre jeu contre Rock & Roll, en ne leur laissant qu’un seul jeu (6-0 / 6-0 / 6-1). La finale a été contre Marc Ranson, mais le mauvais temps a obligé l’arbitre à interrompre définitivement le match. Ce fut donc un match nul. Nous étions tout de même assez confiant pour l’obtention de notre wild card à Rock en Seine, par rapport au niveau de jeu que nous avions produit. Pour ce qui est du match joué ici, nous sommes très contents. De plus, nous avons fait durer les échanges sur plusieurs points, ce qui a du plaire au public.

Pour l’instant vous avez encore très peu évolué sur des cours étrangers, quand comptez vous franchir cette étape ?

On s’entraîne énormément pour avoir un deuxième set solide et pour nous permettre de sortir de plus gros matchs. Il sera au point dans peu de temps. Tous les matchs que nous avons joués nous ont apporté beaucoup d’expérience et nous serons certainement prêts dès l’an prochain à fouler le gazon anglais.

Contrairement à d’autres formations vous jouez sur la même ligne, à part votre batteur en position reculée. Pourquoi ce schéma tactique ?
Notre batteur est un joueur de fond de cours. Il nous couvre au cas où. Sinon, notre tactique c’est l’attaque. En toute logique, nous plaçons donc trois joueurs à la volée. Chacun à ses points forts et nous avons tous de fortes velléités. Nous n’avons donc pas besoin de leader. Il faut aussi noter que nous avons besoin de ces frictions et tensions. De cette façon, nous intensifions notre jeu.

Sur le grand chelem Rock en Seine, certaines formations vous font-elles rêver ?
Le groupe Cold War Kids est vraiment notre exemple. Ils ont un jeu spontané, époustouflant et deviendront dans peu de temps le champion de tous les grands chelems. Ce sont les Federer de la musique. Pour ce qui est des formations non présentes sur le chelem parisien, nous aimons bien les joueurs de fond de cours comme TV On The Radio.

L’interview se termine. Je n’ai qu’un conseil : n’hésitez surtout pas à faire un tour sur le myspace de Nelson pour découvrir toute l’étendue de leur talent. Mais également à aller les voir lorsqu’ils passeront près de chez vous. Vous ne serez pas déçus !

A vous Paris, à vous les studios. Nelson Montfort, en direct de Rock en Seine pour la RockCover.

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