L’ouverture vers d’autres sons a une nouvelle fois payé. Daby Touré et son trio franco-mauritanien ont offert un set  de world jazz très inspiré.

La musique peut parfois être le reflet d’une vie. Dans notre cas, elle est celui de la vie de Daby Touré. Mélange entre influences africaines et européennes. Elle permet un brassage culturel. Les langues régionales de son pays d’origine viennent rencontrer les guitares et batterie de son pays d’accueil. La synergie de ce métissage est flagrante.

Vue de la scène, ça l’est encore plus, le spectacle est splendide. L’unité du groupe et de sa musique est évidente. Tout comme le plaisir éprouvé par le groupe. Même s’il ne s’agit pas du public auquel ils ont l’habitude d’être confronté (festivaliers en général plus orientés musique du monde), les artistes n’ont pas de complexes et développent toute leur musique. C’est une véritable découverte pour nous, rockeurs, qui nous apporte de la fraîcheur et ouvre nos horizons.

En sortie de scène les trois artistes se congratulent, fiers de leur concert et de ce qu’ils ont offert au public. A n’en pas douter leur participation inattendue est un plus pour cette cinquième édition du festival.

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