The Jesus and Mary Chain : effet larsen
Après une décennie d’absence, un groupe mythique est de retour, et Rock en Seine les accueille comme il
se doit : en prime time, sur la grande scène. The Jesus and Mary Chain, remis à la mode par une génération de trentenaires nourris à la new-wave, Cure ou Depeche Mode, ont retrouvé
leur public quelque peu rajeuni. Le set ? Un enivrement de textes chantés d’une voix traînante et d’une musique recouverte d’une épaisse couche de distorsions.
Groupe séminal s’il en est, inspirant à la fois les Pixies, Stone Roses puis Black Rebel Motorcycle Club, le duo fratricide de Jim et William Reid avait connu son heure de gloire à la fin des
années quatre-vingt avant de se séparer en 1998. Post-punk pour certains, pré-indus pour d’autres, ils sont surtout de ceux qui ont réussit la symbiose entre une mélodie pop romantique et une
guitare saturée à l’extrême.
Des fans de la première heure aux curieux échappés des scènes adjacentes, tous ont goûté avec plaisir le retour des écossais sombres et romantiques que l'on n’osait plus espérer revoir en
live.
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