Craig Robinson : stars pixellisées

Impossible de passer à travers l’exposition Rockfolio, qui d’habitude se retrouvait être une événement plus intimiste. Cette année de curieux personnages, tout droit sortis d’un PC antédiluvien, ont envahi l’allée centrale du festival.

Signés Craig Robinson, et à l’effigie des plus grands noms du rock passé (Beatles), présent (The White Stripes) et à venir (Kaiser Chiefs) ainsi que quelques pop/rap ou technostars (Madonna, Public Ennemy ou Daft Punk), ils sont tout à fait dans la mouvance actuelle des toys japonais tout-petits-tout-mignons à collectionner. Et attention, un bulletin à remplir dans le programme va permettre à d’heureux festivaliers de gagner des pass pour les cinq prochaines années de Rock en Seine. En effet, dix « portraits » sont à découvrir sur le site (plus ou moins cachés, pensez à regarder dans les arbres !), une chasse au trésor pour qui sera capable de reconnaître par exemple… Marilyn Manson (cadeau !).

Pour les 40 autres tirages exposés le long de l’allée centrale (n’oubliez pas votre dépliant offert par de charmantes hôtesses afin d’avoir les noms des artistes représentés et ainsi d’éviter la frustration de sécher devant l’un d’eux), c’est toujours l’occasion d’un petit quizz entre amis et pour les plus mégalos d’étaler leur culture rock (« Comment !? T’as pas reconnu Kraftwerk ! La honte… »). Les festivaliers se prêtent au jeu de bonne grâce et apprécient tant le coté artistique que fun de l’expo. On regrette en revanche de ne pas pouvoir repartir avec un beau t-shirt ou une affiche de sa star préférée, quand à dérober l’une des ces jolies œuvres, bon courage, les charmantes hôtesses sont chaussées de baskets et les vigiles à la sortie ne vous laisseront pas les semer. 

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