Alors que Rock en Seine va bientôt ouvrir ses portes, rencontre avec François, directeur du festival.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis serein et confiant. Tout avance bien. Et puis, il faut l’avouer, je suis assez impatient que les portes s’ouvrent et que les spectateurs découvrent ce qu’on leur a préparé. D’autant que le ciel bleu est au rendez-vous… C’est toujours étrange de se dire que l’idée du festival est venue avec un ami en novembre 2001. Nous trouvions que la 1ère Région de France méritait sa grande messe rock. Aujourd’hui nous fêtons notre 5ème anniversaire !


En tant que directeur du festival, que reste-t-il à faire ?

Rien ! (Rires) C’est honteux. Je bulle… On se sent inutile. Non, mais de toute façon, il y a plus d’une centaine de personnes qui travaillent actuellement, prennent des décisions et font que toutes les conditions soient réunies. Moi, pendant ce temps là, j’enchaîne les interviews… Et puis pendant le festival, je m’autorise des petites pauses dans la foule pour ressentir les choses.

Et comme spectateur, y-a-t-il des choses qui vous intéressent ?
Je suis un fan de pop, donc je vais faire une sélection subjective : The Shins, The Hives ou Hey Hey My My… Il faut absolument que j’aille voir Emilie Simon ! Et puis bien sûr, revoir pour moi le meilleur groupe du monde actuellement : Arcade Fire !

Vous avez un regard sur la programmation ?
Tout est coordonné en amont par Salomon, qui travaille ensuite avec Doudou. Moi, je me charge plutôt des Avant Seine et de leur sélection. Et puis, il faut dire que l’on se sollicite quand même entre nous. On peut toujours avoir un doute ou une crainte sur un groupe.

Des souvenirs particuliers du festival ?
Ils ne sont pas forcément liés aux concerts. Je me rappelle notamment l’ouverture des portes en 2003. J’ai une certaine nostalgie par rapport à ce moment parce que c’était la concrétisation de 2 ans de travail. Une autre année, j’ai croisé une mère qui voulait faire découvrir Robert Plant à sa fille, tandis que cette dernière était présente pour Franz Ferdinand. A la fin du concert de Robert Plant, j’ai recroisé la fille en pleurs. (Rires) Pareil pour les fans de Muse, scotchés devant la grande scène pour attendre leur groupe et prenant une claque sur Nosfel. Et puis Beck ! On savait que le chanteur avait un show avec des marionnettes, mais on ne s’attendait pas à des vidéos les montrant dans les loges de Radiohead…

Une envie particulière pour une future édition ?
David Bowie ! Même si c’est pour les 10 ans... De toute façon, il sera toujours aussi bon. (Rires)

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